Intramuros: experiencias, emociones y afectos en la Andalucía Barroca. Monjas “amistadas” y monjas “enamoradas”

  1. María Luisa Candau Chacón
Revista:
E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales

ISSN: 1951-6169

Año de publicación: 2024

Número: 48

Tipo: Artículo

DOI: 10.4000/120NA DIALNET GOOGLE SCHOLAR lock_openAcceso abierto editor

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Resumen

Alors que le Concile de Trente touchait à sa fin, les couvents féminins de l’Archevêché de Séville connurent des troubles liés à la vie affective des religieuses. Les normes patriarcales et les stratégies familiales forgeaient le destin de maintes femmes, qui, si elles étaient entrées au couvent contre leur gré, disposaient de peu de ressources pour s’adapter. Ces circonstances s’ajoutant aux problèmes liés à l’acceptation d’une clôture rigide, dont elles n’avaient pas toujours pris la mesure en prononçant leurs vœux, provoquèrent, non seulement, des attitudes de rébellion active mais aussi des phénomènes de « fuite émotionnelle », exutoires affectifs qui n’entendaient pas forcément s’ériger contre les normes. Les échappatoires étaient variées : certaines religieuses se laissaient aller à des « amitiés particulières » avec leurs sœurs de profession, d’autres prenaient des libertés (plus ou moins grandes) avec ceux que l’on désignait du nom de « galants » ou « dévots de religieuses ». Nous aborderons la question en gardant à l’esprit que nous pénétrons dans un monde restreint, dont les sources ecclésiastiques et des procès de la juridiction diocésaine ont capturé la trace.